Miami beach, une pause en Ombre Terre

-"Ecoute moi ! je sais de source sûr qu' un passage dissimulé sur terra peu nous permettre de rallier les cours, mon objectif est simple ramener Corail, envers qui j'ai une dette qui ne peux être rachetée qu' à condition de son retour saine et sauve en ambre ! vous allez me dire "Et Benedict ?", aussi vous dirais je que rien ne présume qu' il ne soit arrivé malheur comme à Deirdre, mais c' est un risque que je ne prendrais pas sur le moment sauf si l'opportunité se présente, je ne me ferais pas tranché un autre bras..... donc si quelques uns d' entre vous choisissaient d' agir qu ils me tiennent au courant. Je partirais demain au soleil levant si ma tante Flora daigne à me montrer le passage qu' elle eu jadis employé. "

Et, son discours terminé, ralluma sa pipe bourrée à ras bords -"je vais faire une dernière ballade sur la plage, c est surement mon ultime chance de croiser le couchant sur les petits récifs, j ai besoin de méditer. Lycia !!, pourquoi ne nous retrouvons nous pas au night club sur l' avenue 51 afin de profiter d'un dernier scotch et discuter de notre futur voyage ?"

-"Il savait ! quelqu' un a déposé un atout dans la chambre de Brand, à mon intention." Tendant face à lui le morceau de carton finement ciselé de brun et vert. Laissant là un visage capuchonné peint avec la dextérité d'un maître. -"Tout ceci ne laisse présagé qu'une chose : Nous avons un Agent double dans nos rang ! Et c' est dans un guet-append qu' on me jetait. Nous devons impérativement nous rendre auprès de Flora, puisque qu' elle sait où se trouve le passage nous menant sur le chemin de Bleys. Avec un peu de chance elle connaîtra la raison de leur traversé à cet endroit précis."

-Et bien comme tout irlandais qui se respecte, il boit considérablement et aime la compagnie de femmes bien éduquées et surtout riches. Même s'il parait raisonnable, ne t'y conforme pas, il est de la mafia après tout, et ce qui l'intéresse par dessus tout sont les informations dont il pourrait tirer avantage au sein de la communauté du quartier nord, pour asseoir son contrôle plus profondément si je puis dire. Mais malheureusement je ne possède pas de telles informations, aussi c'est la que tu entres en jeu en te présentant à lui comme une cousine éloignée de la baronne d' Anjerenagi, une riche italienne avec de grosses difficultés financières. Mc Elvish a fortement investit dans les affaires italiennes ces derniers temps, sans doute pour s'allier avec le quartier Est de Chicago tenu par les siciliens pour lutter contre l'alliance Brésilo-mexicaine plus connus comme le Cartel de la Cereda. Il te sera alors aisé de prétendre que tu veux te placer sous sa protection, prétextant qu'une menace de mort accompagnée d'un rat crevé t'a été adressée, signe que les mexicains veulent ta peau !

La radio du taxi crachais encore à plein volume ses absurdités. Nous étions pris dans les embouteillages au beau milieu de la cinquième avenue, moyen le plus direct pour atteindre Lexington avenue. "-Mais pourquoi est ce si long ?" ergotais je en direction du chauffeur indien bien décidé à laisser le compteur tourné, et sur un haussement d'épaules monta-t-il le cran du tuner désormais greffé sur un affreux son bollywoodien. Ce fût trop, je sorti du taxi, jetant du même coup quelques dollars par la fenêtre encore béante, en direction du siège passager. "-Nous irons plus vite à pieds, prenez garde tout de même ! nous sommes peut être suivis !" et lançant un regard autour de lui à la recherche d' un indiscret, je me mis en route, guitare pendue sur mon dos encore arqué par le trop peu d'espace de la jaune carlingue.

Les choses commençaient mal. En entrée de la rue Lexington et à quelques pas de la villa Escaretti, le jeune Juan Escontillo, aussi surnommé El Cuchillo Doble en raison de la pair de crans d'arrêts qu'il trimbalait toujours avec lui, surveillait avec ses huit hommes les environs. J'avais oublier que le quartier nord était encore le théâtre d'atroces joutes entre gang, et pour corser le tout, je devais un bon millier de dollars à cette fripouille, mes consommations à l'époque ne lésinaient pas sur les quantités. Aussi tentais-je de me faufiler en direction du parc jouxtant la dite demeure en espérant que cet enragé del Cuchillo Doble ne me remarque. "-Ces petites frappes sont des cinglés, et ne m'ont pas dans leurs faveurs !" et me rappelant de la tenue de la farouche guerrière Lycia, tout de pied mise, si belle... une ondée de frissons me parcouru l'échine de crainte que celui ci, en tombeur ne l'interpelle et cela ne manqua pas, il l'a siffla !